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Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

terça-feira, 24 de julho de 2012

União Européia sai do armário e escolhe lado no Oriente Médio

A União Européia sai do armário e toma partido explicitamente no conflito do Oriente Médio. Fecha um acordo de cooperação com o governo de Israel. governo fanaticamente religioso, extremamente reacionário, que ocupa de forma cruel a Palestina, oprimindo a população, e reprimindo com ataques genocidas qualquer forma de resistência patriótica. Como disfarce, aquelas "recomendações" corriqueiras sobre a "necessidade da retomada das negociações de paz".
Mas a realidade é outra, na quase meia centena de itens, onde não há qualquer referência ao estabelecimento de um mínimo controle sobre o arsenal nuclear (cerca de cem ogivas, fora os submarinos com capacidade de portá-las, que o governo alemão vinha fornecendo secretamente, até que uma reportagem de capa na principal revista do País o revelou). Não há indicação explícita, também, se a UE daria cobertura diplomática e política ao próximo ataca bárbaro à Faixa de Gaza ou a alguma das cidades ou aldeias da Cisjordânia. Mas o sorriso do Durão Barroso revela bem o grau de submissão ao lobby sionista.

Segue a íntegra da reportagem publicada no Le Monde:



L'UE renforce sa coopération avec Israël en dépit du blocage du processus de paix

LE MONDE | 
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Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président israélien Shimon Pérès à Jérusalem, le 9 juillet.


Quel rapport peut-il y avoir entre le 11e Conseil d'association Union européenne-Israël, qui se réunit à Bruxelles, mardi 24 juillet, et l'attentat suicide anti-israélien qui s'est produit en Bulgarie le 18 juillet ? A priori aucun, mais les autorités israéliennes se sont cependant évertuées ces derniers jours à enjoindre aux Européens de les soutenir au moment où l'Etat juif est frappé par le terrorisme. Comment ? En ne revenant pas sur leurs engagements pris le 2 juin, lors d'une réunion tenue à Jérusalem, de renforcer de façon significative les domaines de la coopération bilatérale.
En principe, leur inquiétude n'est pas fondée : le Conseil d'association, qui se tiendra en marge du conseil des ministres des affaires étrangères, va entériner une liste de 60 nouvelles "activités concrètes dans plus de quinze domaines différents", y compris des liens avec plusieurs agences européennes. Officiellement et juridiquement, cet important renforcement de la coopération avec Israël ne constitue pas ce fameux "rehaussement" des relations demandé depuis longtemps par l'Etat juif, mais une simple déclinaison des "opportunités" prévues par le plan d'action entre l'UE et Israël, adopté en 2005.
En réalité, au-delà des mécanismes communautaires, se dessine l'intention d'accroître la coopération politique et technique avec Israël, en dépit de l'absence totale de progrès du processus de paix avec les Palestiniens, interrompu depuis septembre 2010. Les Vingt-Sept vont insister dans leurs conclusions sur la nécessité de mettre en oeuvre "activement et rapidement" ce catalogue de mesures, et rappeler qu'ils sont prêts à envisager un rehaussement des relations bilatérales lorsque les conditions seront réunies.
DÉCISION PARTICULIÈREMENT SIGNIFICATIVE
Cette démarche avait été gelée après l'intervention militaire israélienne dans la bande de Gaza au cours de l'hiver 2008-2009. Le paradoxe est que les ministres européens des affaires étrangères vont souligner dans le même communiqué qu'il est impératif de maintenir la solution de deux Etats (la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël), dénoncer l'accélération de la colonisation en Cisjordanie, les expulsions de familles palestiniennes, la démolition de maisons et d'infrastructures à Jérusalem-Est, l'aggravation des conditions de vie de la population palestinienne, et les graves limitations imposées à l'Autorité palestinienne pour favoriser le développement économique des territoires occupés, en particulier dans la zone C (sous contrôle total d'Israël).
La décision des Vingt-Sept est particulièrement significative, dans la mesure où elle intervient après les conclusions adoptées par les ministres européens des affaires étrangères, le 14 mai, qui avaient représenté un net durcissement de la position européenne : l'UE avait alors exprimé sa "préoccupation devant les développements sur le terrain, qui menacent de rendre la solution de deux Etats impossible". Ce passage est repris dans le communiqué du 24 juillet, lequel renvoie à une annexe qui dresse la liste des 60 dispositions ayant fait l'objet d'un accord.
"QUESTIONS HORIZONTALES"
Parmi les 49 secteurs de coopération énumérés, figurent notamment les douanes, le marché intérieur, l'agriculture, les mouvements des personnes et la sécurité sociale, la coopération statistique, le tourisme, la justice et les affaires intérieures, le transport (implication du secteur privé, chemin de fer, sécurité routière), l'énergie, les communications électroniques, Internet et la cybersécurité, l'environnement, science et technologie, santé publique.
L'Union européenne et Israël vont, d'autre part, coopérer sur des "questions horizontales", c'est-à-dire engager une coopération via différentes agences et entités communautaires : l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, Eurojust (Unité de coopération judiciaire), Europol (Office européen de police), le Collège européen de police, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), l'Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA), l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), l'Agence spatiale européenne (ESA), le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
S'agissant de ces nouvelles avancées, les Vingt-Sept soulignent à plusieurs reprises qu'elles "suivent la structure du plan d'action" UE-Israël. Un diplomate européen à Bruxelles, très au fait de ce dossier, insiste sur ce point : "Il ne s'agit que de l'approfondissement de la mise en oeuvre du plan d'action actuel. Politiquement, il y avait un accord, depuis l'année dernière, pour effectuer un travail technique et commencer à réfléchir à d'autres secteurs de coopération, mais ce n'est en aucun cas un rehaussement des relations bilatérales." Il serait cependant douteux que l'Autorité palestinienne, déjà déçue de la pusillanimité européenne face à l'Etat juif, ait une lecture aussi bénigne de ce renforcement.

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