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Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

sábado, 9 de junho de 2012

Campo de concentração:"solução"de Israel para imigrantes indesejados

Abre aspas para a tradução de parágrafo definitório na matéria do Le Monde, cujo noticiário se pauta por uma leitura leniente dos abusos de Israel sobre Gaza e Cisjordânia (tratados como abrigos de "ameaças terroristas): 

"A solução? Internamento de longa duração. O ministério da Defesa vai começar, a partir da próxima semana, a construção de campos de "detenção"podendo "abrigar"20 mil pessoas, no deserto de Neguev. Essa política se tornou possível pela modificação da lei anti-infiltração aprovada em janeiro de 2012, que permte a manutenção, detidos, de imigrantes ilegais - sem processo - durante períodos que podem chegar a 3 anos.

Num país de forte imigração histórica como Israel, esse arrocho na segurança não é aceito sem críticas: de pronto porque a chegada dos falachas (judeus originários da Etiópia) a Israel é de passado recente (entre 1980 e 1991). Mas, para além dissom porque toda referência a campos de detenção gera muita sensibilidade em Israel"

Segue a íntegra 

Israël passe à l'offensive contre les immigrés clandestins africains


Un migrant observe une manifestation anti-immigration africaine en Israël, dans les rues de Tel-Aviv, le 30 mai.
DAVID BUIMOVITCH/AFP
Jérusalem Correspondant (Le Monde 10/06/12)
Des camps de détention sont prévus pour lutter contre une immigration à l'origine d'incidents racistes

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Huit jours : c'est le délai accordé par le ministre de l'intérieur israélien, Eli Yishai, aux immigrés illégaux originaires du Soudan du Sud pour quitter volontairement l'Etat juif, faute de quoi ils seront expulsés. Le chef du parti ultraorthodoxe Shass a fait cette annonce, jeudi 7 juin, peu après qu'un tribunal de Jérusalem a rejeté le recours déposé par des organisations de défense des droits de l'homme, au motif que celles-ci n'ont pas produit la preuve que les intéressés seront en danger s'ils retournent dans leur pays.
Ceux qui acceptent de partir se verront offrir 1 000 euros et un billet d'avion. La mesure devrait concerner environ 1 500 ressortissants sud-soudanais, mais les associations d'aide aux réfugiés assurent qu'ils ne sont pas plus de 700. " Ce n'est pas une guerre contre les infiltrés - immigrants illégaux - , mais une guerre pour la préservation du rêve sioniste et juif sur la terre d'Israël ", a expliqué M. Yishai, en précisant qu'il s'agit d'une première étape vers l'expulsion de tous les illégaux.
En raison de sa situation économique enviable (4,8 % de croissance en 2011), Israël attire de plus en plus d'immigrants économiques illégaux. Depuis environ un an, le rythme des arrivées s'est accru, jusqu'à 1 500 clandestins par mois, surtout originaires d'Erythrée et du Soudan. Tous pénètrent par le sud du pays, en franchissant la frontière avec l'Egypte.
Pour endiguer ce flot migratoire et lutter contre la menace terroriste en provenance de Gaza et du Sinaï, Israël construit une barrière grillagée sur les 240 kilomètres de cette ligne frontalière qui devrait être achevée fin 2012. Pour le moment, elle n'est pas efficace. C'est la première raison de cette répression anti-immigrés décidée par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou. La seconde est que les incidents racistes visant les Noirs se sont multipliés ces dernières semaines. Le dernier en date, le 4 juin, a pris la forme de l'incendie volontaire d'un appartement occupé par des Erythréens à Jérusalem.
L'expulsion probable des SudSoudanais n'est qu'une facette d'un dispositif plus vaste visant à s'attaquer au problème des quelque 62 000 immigrés africains illégaux résidant en Israël.
M. Nétanyahou a reconnu qu'il est difficile à l'Etat juif d'expulser les Erythréens et les Soudanais en raison des menaces qui pèsent sur eux dans leurs pays. " Il y a encore environ 15 000 Soudanais et 35 000 immigrés d'Erythrée : pour le moment je ne suis pas autorisé à les faire sortir ", a confirmé M. Yishai.
Internement longue durée
La solution ? L'internement de longue durée. Le ministère de la défense va commencer, dès la semaine prochaine, la construction de camps de détention pouvant abriter 20 000 personnes, dans le désert du Néguev. Cette politique est rendue possible par une modification de la loi anti-infiltration, approuvée en janvier 2012, qui permet de maintenir en détention des immigrés illégaux - sans procès -, pendant une période allant jusqu'à trois ans.
Dans un pays de forte immigration historique comme Israël, ce tour de vis sécuritaire n'est pas accepté sans critiques : à la fois parce que l'arrivée des falachas (juifs originaires d'Ethiopie) en Israël n'est pas très ancienne (entre 1980 et 1991) et, au-delà, parce que toute référence à des camps de détention reste très sensible en Israël.
Laurent Zecchini

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