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Jornalista, por conta de cassação como oficial de Marinha no golpe de 64, sou cria de Vila Isabel, onde vivi até os 23 anos de idade. A vida política partidária começa simultaneamente com a vida jornalística, em 1965. A jornalística, explicitamente. A política, na clandestinidade do PCB. Ex-deputado estadual, me filio ao PT, por onde alcanço mais dois mandatos, já como federal. Com a guinada ideológica imposta ao Partido pelo pragmatismo escolhido como caminho pelo governo Lula, saio e me incorporo aos que fundaram o Partido Socialismo e Liberdade, onde milito atualmente. Três filh@s - Thalia, Tainah e Leonardo - vivo com minha companheira Rosane desde 1988.

sábado, 28 de abril de 2012

Piratas, partido de indignados alemães da rede, revela proximidades com neonazis

Perigo surpreendente à vista no processo político alemão. O novo partido dos Piratas, surgido da "mobilização na rede" de jovens "indignados", já começa a revelar seus traços de afinidade com o neonazismo borbulhante no III Reich da chanceler Angela Merkel. Comparando sua rápide ascensão nas pesquisas - que o indicam à frente do Die Link (esquerda socialista) e quase superando os Verdes (do farsante Cohn-Bendit, mais um trânsfuga do Mai 68, vendido ao grande capital, no Parlamento europeu) - ao partido nazista de Hitler; e até defendendo a invasão alemã da Polônia, o ponta-pé inicial da II GMundial, seus dirigentes vêm comentendo atos falhos sobre atos falhos.
O que há de fundamental nisso tudo é concluir que jogar nas possibilidades da internet como instrumentos sempre democratizantes é um equívoco. Pelo contrário, o estímulo a esse movimentismo sem eixo - marca principal dos Piratas - é o caminho da aglutinação, para a despolitização, de boa parte da juventude assustada com um futuro sem perspectiva profissional, ou social.
Bom que isso tenha ocorrido agora, no Congresso dos Piratas, para que seus lumpens apóstolos da alienação sejam contidos em tempo útil. Tempo que permita ao DieLink continuar na sua ascensão organizada, programaticamente anticapitalista.
Segue a matéria produzida pela TV 5 francesa, com os detalhes do Congresso e declaração escapatória e vazia de alguns dos dirigentes do Piratas

Les Pirates allemands contestent toute indulgence pour les néonazis

NEUMÞNSTER (AFP) - 28.04.2012 13:31 - Par Aurélia END

Le jeune parti allemand des Pirates n'a pu éviter la polémique sur sa perméabilité aux idées d'extrême droite, qui le met à la Une autant que les sondages flatteurs, au cours de son congrès fédéral samedi.
voir le zoom : Les militants du parti allemand des Pirates réunis à Neumuenster, dans le nord de l'Allemagne, le 28 avril 2012Les militants du parti allemand des Pirates réunis à Neumuenster, dans le nord de l'Allemagne, le 28 avril 2012
DPA/AFP - Angelika Warmuth
voir le zoom : Le leader du parti allemand des Pirates prononce un discours lors du congrès de son parti à Neumuenster, dans le nord de l'Allemagne, le 28 avril 2012Le leader du parti allemand des Pirates prononce un discours lors du congrès de son parti à Neumuenster, dans le nord de l'Allemagne, le 28 avril 2012
DPA/AFP - Carsten Rehder
Le jeune parti allemand des Piratesn'a pu éviter la polémique sur sa perméabilité aux idées d'extrême droite, qui le met à la Une autant que les sondages flatteurs, au cours de son congrès fédéral samedi.
"Nous étions jeunes, mais nous avons écrit un chapitre de l'Histoire", a clamé l'une des figures du parti, Marina Weisband, dans son discours d'ouverture, faisant allusion aux spectaculaires et récents succès électoraux.
Quelque 1.300 militants étaient réunis dans un immense hangar à Neumünster (nord). Certains avaient passé la nuit sur place, dans des sacs de couchage.
La localité choisie pour cette réunion de deux jours ne doit rien au hasard, puisqu'elle se trouve dans l'Etat régional du Schleswig-Holstein, qui vote le 6 mai.
Ce Land rural, pauvre et peu peuplé pourrait être le troisième à voir les Pirates entrer au Parlement régional, après Berlin et la Sarre, et peut-être avant la riche et industrielle Rhénanie du Nord-Westphalie.
Le parti fondé en 2006 est crédité de 9% des intentions de vote au niveau fédéral, ce qui en ferait la quatrième force politique en Allemagne, devant la gauche radicale (Die Linke) et sur les talons des Verts, selon un sondage pour la chaîne de télévision publique ZDF rendu public vendredi.
D'autres pointages les placent même devant les écologistes, auxquels ils sont souvent comparés pour leur spontanéité et leur revendication d'une démocrate plus transparente et directe.
Le but officiel du congrès, rythmé par des votes à main levée avec de petits cartons de couleurs, est d'élire une nouvelle direction.
Mais les débats, devant une assemblée studieuse et majoritairement masculine, dont les regards se partagent entre la tribune des orateurs et les écrans omniprésents des ordinateurs portables, sont assombris par une polémique sur le rapport aux idées d'extrême droite d'une formation qui veut garantir une absolue liberté de langage.
Certains Pirates occupant des responsabilités locales, voire nationales, ont ainsi critiqué sur Facebook le montant des subventions publiques accordées au Conseil central des Juifs d'Allemagne, jugé "légitime" l'invasion de la Pologne par Hitler ou encore utilisé publiquement le terme de "juiverie internationale", associé à l'idéologie nazie.
L'un des chefs de file du parti à Berlin, Martin Delius, a provoqué un tollé en déclarant au magazine Der Spiegel : "La montée du parti des Pirates est aussi rapide que celle du NSDAP (parti nazi) entre 1928 et 1933".
Dans un entretien avec l'AFP, Mme Weisband s'est dite "très irritée" par cette polémique, et en particulier par une initiative de Die Linke. Le parti de gauche radicale, débordé dans les sondages par les Pirates, a placardé aux abords du congrès des affiches portant le slogan : "Ne donnez pas vos voix aux nazis".
"C'est en-dessous de la ceinture", juge la très médiatique Pirate, qui ajoute : "Nous sommes aussi éloignés de l'extrême droite que possible, cela figure dans nos statuts", selon lesquels le parti "rejette toutes tendances totalitaires, dictatoriales et fascistes."
"Le statut n'est qu'un bout de papier", réplique Oliver Höfinghoff, élu des Pirates au Parlement de Berlin, qui considère que la direction "a échoué" dans sa tentative de "s'attaquer à ce problème de l'extrême droite en niant son existence".
"Il faut jeter dehors" et "attaquer en justice" les Pirates qui prennent des positions jugées proches du parti néonazi NPD, sans quoi "c'est comme une invitation à venir chez nous", a-t-il dit à l'AFP.
Le parti des Pirates essaye depuis 2009 d'exclure un membre, Bodo Thiesen, qui a recommandé publiquement les ouvrages d'un auteur négationniste, mais n'y est pas parvenu jusqu'ici, en partie à cause d'erreurs de procédure.
L'actuel chef du parti, Sebastian Nerz, qui brigue un nouveau mandat à sa tête, a rétorqué que de son point de vue il n'y avait "pas besoin d'une prise de position de plus" contre l'extrême droite. "Nous sommes mis sous pression pour le faire, mais nous ne sommes pas obligés de plier", a-t-il dit à l'AFP.

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